Mon parcours n’a pas été linéaire, mais chaque étape m’a permis de me rapprocher de ce qui me passionne vraiment. J’ai d’abord tenté des études en économie et droit, mais je me suis rapidement rendu compte que ce n’était pas ma voie. J’ai donc décidé de me réorienter vers l’audiovisuel, un domaine qui m’a toujours attiré.

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J’ai intégré une formation spécialisée à Toulouse, dans un centre réputé. Ce fut une véritable révélation : j’y ai découvert un univers où la créativité et la technique se rencontrent, et j’ai su que c’était là que je voulais évoluer.

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À l’origine, je souhaitais me spécialiser en montage vidéo. Toutefois, les écoles dédiées à cette discipline étaient coûteuses, alors j’ai opté pour une formation plus complète, englobant tous les métiers de l’audiovisuel. Ce choix s’est avéré judicieux, car il m’a permis d’acquérir des compétences variées, aussi bien en image qu’en son.

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Un formateur, Francis Fourcou, réalisateur toulousain, a particulièrement marqué mon parcours. Il a su me transmettre sa passion et m’encourager à persévérer. Fort de cette motivation, j’ai poursuivi en BTS Audiovisuel, option montage vidéo et post-production, à Montpellier.

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Le BTS m’a apporté de solides bases techniques, mais je ressentais une certaine frustration : pendant deux ans, je n’avais pas touché à une caméra et me contentais de monter les images des autres. J’avais envie d’aller plus loin, d’être à l’origine de la création.

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C’est pourquoi mes professeurs m’ont recommandé une toute nouvelle licence professionnelle Concepteur/Réalisateur, qui venait d’ouvrir à Montpellier. Cette formation a été une étape clé. Concrète et ancrée dans les réalités du métier, elle m’a permis d’allier théorie et pratique à travers six mois de cours et six mois de stage.

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J’ai alors eu l’opportunité d’intégrer Pinkanova, une agence de production audiovisuelle toulousaine, pour mon stage. Ce fut une expérience enrichissante, où j’ai pu apprendre auprès de professionnels passionnés, dont Henri Mothe, qui fait partie de votre équipe.

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À la fin de mon stage, j’ai continué à collaborer avec Pinkanova en tant que prestataire indépendant. Quelques années plus tard, avec Anaël Alonso – que j’avais rencontré en licence – et un autre collègue de BTS, nous avons décidé de monter notre propre société de production audiovisuelle.

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L’aventure a duré trois ans. C’était une expérience humaine et professionnelle très enrichissante, mais financièrement difficile à maintenir. J’ai donc choisi de redevenir indépendant.

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En parallèle, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le centre de formation où j’avais étudié, cette fois en tant que responsable matériel et logistique. Je veillais à l’entretien du matériel et accompagnais les stagiaires lors des travaux pratiques. Peu à peu, j’ai commencé à intervenir en remplacement des formateurs absents, notamment sur le montage vidéo.

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Ce qui devait être une simple transition s’est transformé en véritable vocation. Je me suis pris de passion pour la transmission du savoir, et j’ai finalement été recruté comme formateur audiovisuel à plein temps dans ce centre. Mon expérience m’a permis d’être repéré par Studio M, une école d’audiovisuel à Toulouse, où j’enseigne aujourd’hui depuis huit ans.

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L’enseignement m’apporte une immense satisfaction : pouvoir transmettre mon expérience, accompagner les étudiants dans leur progression et voir leur créativité s’épanouir est extrêmement gratifiant.

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En parallèle, mon activité freelance me permet de rester connecté au monde professionnel et de continuer à créer. Cet équilibre entre formation et production me permet de conjuguer transmission et passion, tout en restant au plus près des évolutions du secteur.

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Mon histoire avec Bproduction est à la fois ancienne et récente. Tout a commencé en 2014, lorsque nous avions monté notre société d’audiovisuel. À cette époque, nous avons rencontré Antoine, qui souhaitait développer les vidéos scribbing chez Bproduction, alors que le motion design commençait à émerger. Séduits par cette approche innovante, nous avons collaboré sur plusieurs essais dans ce domaine.

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Pour ma part, l’aventure s’était arrêtée là, mais Anaël, qui travaillait déjà en tant qu’indépendant pour Bproduction, m’a par la suite recommandé sur plusieurs projets. Puis, lorsque Henri est rentré du Canada, il m’a proposé de l’assister sur une production pour Bproduction en tant que directeur de la photographie. Ce rôle, qui englobe tout ce qui touche à la lumière et à l’image, m’a immédiatement séduit, car il correspond parfaitement à mon attrait pour la technique.

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J’ai ainsi rejoint l’équipe en avril 2023 sur le tournage des Outsiders, une expérience particulièrement marquante. Ce projet m’a permis de collaborer avec Benjamin, de retrouver Cédric Gavillet, que je connaissais déjà de Pinkanova, et surtout d’évoluer au sein d’une équipe dynamique et passionnée.

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Le tournage s’est déroulé dans une excellente ambiance et le feeling avec Benjamin a été immédiat. À la suite de cette première collaboration réussie, il a fait appel à Henri et moi pour de nouveaux projets. Depuis, j’ai eu l’opportunité de travailler sur plusieurs productions, souvent en binôme, en tant que chef opérateur ou chef électro.

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Ce que j’apprécie particulièrement chez Bproduction, c’est cette capacité à allier exigence créative et bonne humeur. Chaque projet est pensé avec soin, avec des concepts visuels forts et une véritable synergie d’équipe. C’est toujours un plaisir de contribuer à ces productions et de partager cette énergie positive avec des professionnels passionnés.

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Le cinéma occupe une place essentielle dans ma vie. Dès que j’en ai l’occasion, je me rends en salle plusieurs fois par semaine. Je suis particulièrement attiré par le cinéma indépendant, où chaque film porte la vision singulière de son réalisateur. Ces œuvres, souvent réalisées avec des moyens plus modestes, révèlent une authenticité et une recherche artistique qui me passionnent. C’est aussi une manière de soutenir une approche plus audacieuse du septième art.

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Le théâtre est une autre de mes passions, et je le pratique depuis quelque temps avec ma compagne. Entre improvisation et interprétation de textes, cet art m’offre une nouvelle forme d’expression et une dynamique de jeu différente de l’audiovisuel. Travailler avec un professeur au regard unique sur la mise en scène rend cette expérience d’autant plus enrichissante.

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Je suis une personne curieuse, avide de découvertes. J’aime être en mouvement, explorer de nouveaux univers artistiques, assister à des spectacles, visiter des expositions… Ces sorties culturelles sont pour moi une source d’inspiration permanente, nourrissant mon regard et ma créativité.

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Mes inspirations rejoignent naturellement mes centres d’intérêt. J’aime étudier le parcours des réalisateurs, notamment à travers leurs premiers films et les making-of, qui dévoilent les coulisses de leur travail : le temps consacré à chaque plan, les choix techniques, les contraintes surmontées… Ces témoignages offrent une vision précieuse du processus de création et nourrissent ma propre approche.

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La lecture joue également un rôle important dans mon apprentissage. Je me plonge régulièrement dans des ouvrages dédiés au cinéma, qu’il s’agisse de biographies, d’analyses de mise en scène ou d’études sur l’évolution du langage visuel. Je prends même des notes au fil de mes lectures, afin de conserver des références et des idées que je pourrai réutiliser dans mes projets.

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Enfin, l’enseignement est une source d’inspiration à part entière. Transmettre mon savoir m’amène à remettre en question mes propres méthodes, à explorer de nouvelles références et à apprendre au contact de mes élèves, dont la créativité et la vision du cinéma sont souvent stimulantes.

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